Les origines du Judo

Jigoro-Kano

Maître Jigoro Kano (1860-1938)

Issu des techniques de combat des samouraïs (le ju-jitsu), et des réflexions de Jigoro Kano ( 1860-1938 ), le judo, « voie de la souplesse », vit le jour au japon entre 1882 et 1884.

A cette époque, Maître Kano fonde sa propre école : le Kodokan (ou « l’école pour l’étude de la voie ») dont la superficie n’atteignaient alors que 24 m².
Les disciples de Jigoro Kano, envoyés par leur Maître en Europe et en Amérique, vont contribuer au rayonnement du Judo en proposant aux pratiquants un développement physique, moral et spirituel. C’est au retour de l’un de ses nombreux voyages que Maître Kano s’éteint en 1938 à l’âge de 78 ans, après avoir enseigné dans le monde entier les valeurs fondatrices du judo : entraide et prospérités mutuelles.
En France, le judo apparaît dans les années 1930, mais connaît son essor après la seconde guerre mondiale, notamment sous l’impulsion de Maître Kawaishi, créateur de la progression par ceintures de couleur (les « kyu »).

Le Judo devient sport Olympique en 1964, et les judokas français n’ont de cesse de se distinguer au cours des grands événements compétitifs. De grands noms participent à son palmarès et ay rayonnement international de ce sport : Bernard Pariset, Henri Courtine, Jean-Paul Coche, Jean-Claude Brondani, Jean-Luc Rougé (actuel Président de la FFJDA), Angelo Parisi, puis Thierry Rey, Marc Alexandre, Fabien Canu sans oublier plus récemment David Douillet quadruple champion du Monde et double champion Olympique. Les demoiselles ne sont pas en reste, on compte parmi les plus titrées Brigitte Deydier, Jocelyne Triadou, Cécile Nowak, Cathy Fleury, et Marie-Claire Restoux.

Actuellement, la Fédération Française de Judo (FFJDA), créée en 1946, regroupe près de 580 000 licenciés dont 35 000 ceintures noires, répartis dans 5 600 clubs.